à gauche la lumiere produite par le déplacement des particules dans le
gaz, au milieu la luminescence produite a la surface du tube de crookes
par le rayon cathodique (électrons) à droite la luminescence produite dans
l'air par le faisceau de deutons du cyclotron du college de france, dans
les années 40
on a vu aussi que initialement la conductivité de l'air, directement ou comme un effet de décharge des électroscopes, était un moyen de détection
Le principe est aussi l'ionisation dans le gaz, mais il permet de voir des traces individuelles: le brouillard se forme préférentiellement la ou il y a des charges électriques.
>
traces dans la chambre de wilson de 1936 au college de France et photo actuelle de l'appareil .
En 1913 Geiger invente un détecteur (un fil dans une enceinte , une
tension) qui produit un signal électrique au passage d'une particule (la
aussi c'est l'ionisation du gaz qui permet le passage du courant)
dans les années 60, invention de la chambre a étincelle,
(visualisation au niveau du sol du passage
d'un muon produit par les rayons cosmiques dans la haute
atmosphere)
dans les années 70 la chambre a fil
ce sont des exemples, les détecteurs deviennent de plus en plus puissants,
précis, sophistiqués, avec l'amélioration des capacités cognitives et
technologiques, elle même induite par ces améliorations
le photomultiplicateur permet de transformer la lumiere produite par des
substances scintillantes en signal électrique (production d'électrons a
partir de la lumiere, puis accélération et multiplication de ces
électrons)
De nos jours les trajectoires sont suivies par différentes couches de
détecteurs solides ou gazeux, dont les signaux sont transformés,
sélectionnés et enregistrés électroniquement, et reconstruites par
ordinateur, ce qui donne acces a l'étude de processus rares
ici deux expériences d'ions lourds de très haute énergie
("ultrarelativistes"), au BNL/RHIC (US) et au CERN/LHC (Eu)